Quel est le montant de la pension de réversion ?

Rédigé par les experts du cabinet Renaissance Patrimoine, cet article met en lumière l’importance cruciale de la pension de réversion en tant que dispositif de soutien financier pour les conjoints survivants.

En France, les couples construisent leur avenir ensemble, et lorsque survient le décès d’un conjoint, il est primordial que l’autre puisse bénéficier d’une protection financière adéquate. Nous explorerons dans cet article le concept de la pension de réversion, les critères d’éligibilité et les démarches à entreprendre pour en bénéficier.

Découvrez comment ce système de protection sociale contribue à atténuer les difficultés économiques rencontrées par les conjoints survivants, tout en leur permettant de maintenir une certaine stabilité financière.

La pension de réversion, qu’est-ce que c’est ?

La pension de réversion est une prestation financière versée aux conjoints survivants et/ou aux ex-conjoints divorcés après le décès de l’assuré, qu’il soit en activité ou en retraite.

Cependant, certaines conditions doivent être remplies pour en bénéficier : les ressources du conjoint survivant ne doivent pas dépasser un certain seuil et un âge minimal doit être atteint.

Cette pension constitue une source de revenus permettant de maintenir le niveau de vie du survivant et correspond à un pourcentage de la pension que percevait ou aurait pu percevoir le défunt. Il est possible de cumuler la pension de réversion avec d’autres avantages personnels de vieillesse ou d’invalidité, dans la limite établie.

Il convient de noter que la pension varie en fonction du régime de cotisation du conjoint défunt.

A quelle pension de réversion avez-vous droit ?

Comme évoqué précédemment, la pension de réversion est calculée en fonction de plusieurs facteurs, notamment en fonction de l’âge du conjoint survivant et de ses ressources mais aussi en fonction du régime auprès duquel le défunt a pu cotiser par le passé.

Voici donc un tableau récapitulatif de chaque régime de cotisation :

Pour illustrer, si le conjoint décédé était salarié et cotisait au régime de base de la CNAV, le conjoint survivant doit avoir au moins 55 ans et un revenu annuel inférieur à 23 961,60 € (pour une personne seule) afin de pouvoir bénéficier d’une pension de réversion équivalant à 54 % des revenus du défunt.

Il est donc essentiel de bien planifier la succession afin d’optimiser le maintien du niveau de vie du conjoint survivant. Pour faire une demande de pension de réversion, il est crucial de connaître le régime de cotisation du défunt et de remplir les conditions requises pour en bénéficier.

Il est recommandé de faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine qui possède les compétences nécessaires pour vous accompagner dans la planification de votre succession et dans la protection du conjoint en cas de décès.

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